Fashion Week Homme AW20/21 Jour 5

DEFILE GEOFFREY B SMALL A L’ESPACE SAINT-MARTIN: Avec cette nouvelle collection intitulée « Just another Boston guy » le designer américain installé en Italie a voulu rendre un hommage au chanteur et leader des Cars, Ric Ocasek, décédé l’an dernier et qu’il avait connu pendant sa jeunesse à Boston. Un hommage visant tout aussi bien son art que son style affirmé. D’où une inspiration très rock qui est également un retour aux sources et une rétrospective pour le créateur. Les mannequins portent une perruque et dévoilent des vestes ou manteaux sobres aux doublures colorées, des patchworks, du cachemire et de la soie, un trenchcoat en coton et laine recouvert de cire d’abeille appliquée à la main pour le rendre imperméable, un autre doublé en laine super 120 pour être bien chaud, des pantalons 7/8, une cape avec une capuche en laine inspirée de vêtements militaires, des tissus à effet froissé, des pois, des rayures, des carreaux, un imprimé jeu de cartes décliné et chemise et doublure, un autre imprimé reprenant des détails de tableaux du peintre vénitien Tintoretto (Le Tintoret en français) et un dernier look en laine de vigogne teinte avec une nouvelle technique. Les étiquettes en soie cousues main sont quant à elles teintes au curcuma cette saison. Les lunettes en titane portées par les mannequins sont issues d’une collaboration avec la marque Rigards. Originalité: l’équipe de designers vient défiler à la fin, car la collection a été conçue à partir de vêtements qu’ils s’étaient faits pour eux-même. Pour conclure, beaucoup d’inspiration comme d’habitude et on rappelle l’engagement sans faille du créateur pour une mode durable et responsable, toutes les pièces étant fabriquées à la main dans ses ateliers de Venise selon des processus écologiques.

Le streetstyle du samedi 18 janvier 2020:

Et, pour terminer, mon look du jour:

Fashion Week Femme AW19/20 Jour 5

DEFILE GEOFFREY B SMALL A L’ESPACE SAINT-MARTIN: Avec cette nouvelle collection intitulée « I am not sustainable » (« Je ne suis pas durable ») c’est un véritable coup de gueule que le designer américain installé en Italie a voulu exprimer. Précurseur et impliqué depuis près de quarante ans dans les processus de production écologiques dans l’indifférence quasi-générale, il entend dénoncer l’usage aujourd’hui galvaudé par les principaux acteurs de la mode du terme « durable » à des fins purement commerciales. Dans une ambiance théâtrale et sobre comme les affectionne le créateur, les mannequins défilent en clamant haut et fort « I am not sustainable ». Comme toujours, les vêtements sont confectionnés à la main en quantité limitée dans les ateliers du créateur à Venise, avec les meilleurs tissus: laine (et notamment une très belle pièce en laine de vigogne), cachemire, lin, coton, soie, satin de soie, tissus gaufrés 3D, tissus double face très confortables comme un molleton,matelassages tissés à la main. Le noir dominant est complété par des beiges et quelques patchworks très colorés. Le travail sur la teinture permet d’obtenir des parties plus claires sur certains vêtements. Les coupes sont très variées et on retrouve des pièces réversibles (veste, robe) et les épaulettes présentes sur les dernières collections. Une mannequin porte un costume d’homme avec chemise et cravate. Toujours une grande élégance!

Le streetstyle du samedi 2 mars 2019 aux abords du défilé Elie Saab:

Et, pour terminer, mon look du jour (photos: Franck Malabre, Joanna Joy):

Fashion Week Femme AW18/19 Jour 5

DEFILE GEOFFREY B SMALL A L’ESPACE SAINT-MARTIN: Le designer américain installé en Italie a présenté une nouvelle collection intitulée « Get Set » comportant un clin d’oeil à Fellini et aux débuts de Dolce&Gabbana. La performance accompagnant le défilé, qui devait être animée par la jeune performeuse et mannequin Matilde Canuti dans le rôle principal, a dû être adaptée suite au retour précipité de celle-ci en Italie pour se rendre au chevet de sa grand-mère adorée. Le show a ainsi été dédié à cette dernière, au passage entre les générations et un hommage a été rendu de façon amusante aux femmes qui travaillent dur en Italie et dans le reste du monde. Comme à l’accoutumée, le défilé en noir dominant a mis en scène tout à la fois une femme de pouvoir au style formel et austère, et des tenues plus décontractées avec quelques touches de couleur, des accessoires et foulards en soie à pois qui en atténuent la sévérité. Les mannequins portent des chaussures montantes à lacets d’inspiration militaire pour affronter la dureté du monde d’aujourd’hui. Le créateur rappelle que tous ses vêtements sont confectionnés à la main dans son atelier de Venise, dans des matières les plus nobles provenant d’artisans locaux, et dans des séries limitées. Un engagement affirmé pour une mode durable, et toujours une élégance classique intemporelle empreinte de poésie!

(Photos du défilé: StyleZeitgeist)

Le streetstyle du samedi 3 mars 2018, aux abords du défilé Elie Saab (photos prises par moi-même):

Et, pour terminer, mon look du jour (photos: Franck Malabre):