Une rétrospective toute en images d’une année bien remplie!
Une nouvelle fois un immense merci à tous les photographes pour ces superbes photos!
Au printemps dernier j’ai eu la chance de participer à un magnifique projet artistique consistant en une réinterprétation moderne du tableau Hercule & Omphale du peintre allemand Lucas Cranach Le Jeune (1535). Mené par la photographe allemande Iris Brosch et son équipe parisienne, ce projet s’inscrivait dans le cadre des expositions et manifestations célébrant le 500ème anniversaire du peintre, né en 1515. Avec son père Lucas Cranach L’Ancien, ce sont deux artistes majeurs de la Renaissance allemande. Ce tableau illustre le mythe d’Hercule et Omphale. Hercule connu dans la mythologie grecque comme symbole de la masculinité a commis un meurtre. Comme punition il est vendu comme esclave à Omphale, reine de Lydie (Asie Mineure). Celle-ci lui demande de faire le travail d’une femme, et notamment de filer la laine. Ses suivantes l’habillent avec des vêtements féminins. Iris Brosch a eu l’idée de transposer ce tableau dans les temps modernes, considérant qu’Hercule est le premier homme émancipé. Il est fort et n’a pas peur de sa féminité qu’il assume complètement. Après le temps du meurtre et de la destruction il apprécie d’être mené par une femme forte comme Omphale. Au travers de l’amour qui s’installe entre eux il trouve paix et bonheur. Le projet, qui est donc une interrogation sur le masculin/féminin, sur l’inversion des rôles dominant/dominé, a consisté en un ensemble de tableaux vivants ayant fait l’objet de photos artistiques et de vidéos. Voici donc une sélection des photos de cette réinterprétation particulièrement créative. Et pour moi un superbe souvenir de l’ambiance très chaleureuse de cette expérience unique. Merci Iris Brosch!
La Maison Européenne de la Photographie a présenté à Paris du 9 septembre au 31 octobre 2015 une magnifique exposition consacrée à Alber Elbaz, qui fut le directeur artistique de la maison Lanvin de 2001 jusqu’au … 28 octobre 2015. Cette exposition qui proposait une immersion très réussie dans la machine à rêves d’Alber Elbaz et qui, à sa conception, se voulait introspective a pris une dimension plus rétrospective suite au départ (brutal) du créateur de la plus ancienne maison de couture parisienne encore en activité. Orchestrée par Alber Elbaz et ses équipes, l’exposition construite comme une installation artistique sur cinq salles plongeait le visiteur dans l’intimité des essayages, l’émotion des défilés et la beauté des créations. Un dialogue entre mode et photographie dont j’essaie de vous faire partager l’ambiance dans ces quelques photos si vous avez manqué cette exposition unique ou alors pour le plaisir de revivre ces moments intenses!
Kumé est une jeune marque coréenne de prêt-à-porter féminin, basée à Séoul, dont j’ai rencontré la créatrice Alice Kim lors de la dernière fashion week parisienne. La collection printemps/été 2016, qui était exposée au showroom Ozone, est sa troisième collection et c’était la première présentation de la marque à Paris. Une marque qui a pour ambition de permettre à tout un chacun de réaliser ses rêves de mode. Un style minimaliste, contemporain et d’une grande féminité. Matières de qualité, coupes soignées, fluidité des silhouettes, subtilité des couleurs à dominante pastel (blanc, écru, rose, bleu, marron). Quelques pièces sont délicatement agrémentées de pois. L’allure d’ensemble est très raffinée. Et comme les asiatiques sont généralement très ouverts, la créatrice n’a pas hésité un seul instant pour me proposer de faire quelques essayages de mes pièces préférées! C’est tout simplement magnifique. On lui souhaite plein succès!
Vous pouvez retrouver toute la collection sur le site internet de la marque:
Lors de la dernière fashion week parisienne j’ai fait la connaissance de la très charmante créatrice Sarah Tariverdian qui exposait au showroom Ozone. Sa marque « Bandits by Sarah Tari » a été créée à Paris en 2010 et propose une collection unique et originale de bijoux et écharpes. Les bijoux (bagues non serties, bracelets, colliers, sautoirs, boucles d’oreille) sont fabriqués avec des métaux précieux tels que argent vieilli, vermeil, or rose ou pierres semi-précieuses. Les matériaux sont maintenus dans leur état naturel afin de leur donner cet aspect brut d’une grande beauté, caractéristique de la marque. Attirée par l’asymétrie et les formes organiques, la créatrice nous montre ainsi la beauté de l’imperfection et nous invite à regarder l’envers des choses. Chaque pièce est conçue et fabriquée à la main à Paris. Les foulards, en soie, modal, coton et cashmere, présentent de magnifiques illustrations et dessins ayant chacun leur propre histoire et sont eux aussi fabriqués en séries très limitées. De très belles idées pour vos cadeaux de fin d’année ou pour se faire plaisir à soi-même!
site internet: http://www.banditsbysarahtari.com
Troisième et dernière partie de cet article en hommage à Paris et à la Parisienne qui incarne si bien son esprit de liberté. Alors mythe ou réalité, peu importe la réponse. Cette parisienne fantasmée, toujours un peu ailleurs, insaisissable, d’une élégance implacable, passionnée et indépendante, nous semble éternelle et c’est tant mieux!
robe: BCBG MaxAzria; pendentif: Baron Y; chapeau: Les Canotiers du Marais; bottes: What For.
modèle et stylisme: Lutin En Folie.
Un immense merci à mon amie photographe Daria Nelson, une grande amoureuse de Paris, pour toutes ces magnifiques photos!
La parisienne tient à sa liberté, elle s’habille comme elle veut, hors des diktats, tout en étant dans l’air du temps, qu’elle perçoit presque instinctivement. La parisienne aime montrer ses gambettes par toutes saisons, elle prend soin de son corps et choisit les tenues qui mettent le plus en valeur sa morphologie.
top avec bas asymétrique en dentelle: Umasan/Baron Y; lavallière: Baron Y; chapeau: Les Canotiers du Marais; short en cuir: Maje; bottes: What For.
modèle et stylisme: Lutin En Folie.
photos: Daria Nelson.