Pour cet automne les maîtres-mots seront la couleur et l’esprit sportswear. On peut donc tout à fait élaborer de nouvelles combinaisons de couleurs en réassortissant différemment nos pièces préférées des saisons précédentes. Ainsi la combinaison du bleu et du jaune en couleurs dominantes sera du plus bel effet, complétée subtilement par du noir et du gris en couleurs secondaires, et une petite touche de rouge pour le fun. Et toujours le mélange de matières (coton/cuir sur ce look) et le côté androgyne pour le style. Bomber réversible en coton (Kenzo homme), chapeau Maison Michel, pantalon en cuir stretch coloris bleu klein Zadig&Voltaire (tellement agréable à porter, comme une seconde peau), sac en cuir Zadig&Voltaire avec porte-clés à pompon Michael Kors, bagues Clara Jasmine, bottines en cuir couleur taupe Les petites Parisiennes.
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Eté 2018, dans le sud de la France, à la rencontre de l’art
Je vous propose aujourd’hui cette petite rétrospective de mes vacances d’été 2018 dans le sud de la France, au cours desquelles j’ai pu visiter un grand nombre d’expositions très intéressantes d’art contemporain. Certaines ne sont pas encore terminées et je vous les recommande vivement si vous êtes dans le coin. Question habillement, pour faire face à la chaleur, les brassières et autres bralettes, crop tops, bodys, étaient de rigueur cette année pour un confort et une aisance optimales.
MONTPELLIER: exposition « Picasso-Donner à voir » au Musée Fabre (jusqu’au 23 septembre): un panorama de l’oeuvre de l’artiste articulé autour de ses années charnières, ses recherches et ses ruptures. L’occasion de voir (ou revoir) également les collections permanentes du musée, notamment les Soulages.
MONTPELLIER: exposition « 3 Femmes dans la Ville » à l’Espace Dominique Bagouet (terminé): présentation de 3 plasticiennes montpelliéraines ( Karen Thomas, Clara Castagné, Sonia Bazantay).
SETE: exposition « Mademoiselle » au CRAC (Centre Régional d’Art Contemporain)(jusqu’au 6 janvier 2019): exposition collective d’artistes femmes qui explore les enjeux et paradoxes liés à la féminité contemporaine. En profiter pour voir aussi le streetart dans toute la ville (plan des oeuvres à demander à l’Office de Tourisme).
SERIGNAN: expositions « Lubaina Himid-Gifts to Kings » (un questionnement sur l’identité de la diaspora africaine et son invisibilité dans le champ social, politique et artistique) et « La complainte du progrès » (une exploration des liens que les artistes entretiennent avec notre société de consommation et de communication) au MRAC (Musée régional d’Art Contemporain Occitanie/Pyrénées-Méditerranée)(terminé).
AVIGNON: expositions sur les artistes Ellsworth Kelly (le géomètre de la couleur), Claire Tabouret et Christian Lutz à la Collection Lambert (jusqu’au 4 novembre).
SAINT PAUL DE VENCE: exposition « Jan Fabre-Ma nation:l’imagination » à la Fondation Maeght (jusqu’au 11 novembre): une exposition créée « sur-mesure » par l’artiste belge pour ce lieu magique, qui fait dialoguer ses découvertes d’artiste avec celles de la science et de l’histoire des arts et qui traite notamment de la pensée, du corps, du cerveau, de nos rêves et de nos imaginaires de façon spirituelle.
ARLES: les Rencontres photographiques, dans toute la ville (jusqu’au 23 septembre). Comme chaque année, une multitude d’expositions passionnantes. En particulier, à l’Atelier des Forges (ex-ateliers SNCF), l’exposition « Ann Ray: Les inachevés – Lee McQueen » qui retrace avec beaucoup d’émotion 13 ans de la vie d’Alexander McQueen jusqu’à son décès en 2010 en rendant hommage à son univers.
NIMES: exposition « Wolfgang Tillmans – Qu’est-ce qui est différent? » au Carré d’Art -Musée d’Art Contemporain de Nîmes (terminé): une interrogation sur la relation entre monde visuel et physique, la subjectivité, la manipulation.
Et, pour finir, ces photos prises tout au long de mon périple sur les plus beaux sites de ces magnifiques régions que sont le Languedoc, la Provence et la Côte d’Azur.
Fashion Week Haute Couture AW18/19 Jour 5 (fin)
DEFILE RANI ZAKHEM AU PAVILLON CAMBON: Le couturier libanais a intitulé sa nouvelle collection « Telle une déesse guerrière dans son armure de cristaux » et a voulu en faire un hommage à la femme combattante et combative, « glamazone » à la fois séduisante et déterminée. Le motif camouflage est réinterprété et transformé en ornement somptueux brodé en relief dans de nouvelles tonalités: paillettes émeraude, bronze et or sur une jupe crayon; cristaux rouges, noirs et or en bouquets sur un fourreau brûlant ou sur les manches d’un spencer noir. On le retrouve également à l’état quasi brut, sérigraphié sur un crêpe de soie sable, sur un tailleur composé d’un spencer en V et d’un pantalon cigarette. Le galon militaire, surdimensionné, vient orner les manches d’une veste ou d’une robe. La « glamazone » traduit également toute la poésie d’une jungle imaginaire en se parant de fourreaux diaphanes colorés sur lesquels s’enchevêtrent des cascades de lianes brodées main de paillettes et de fils tressés, blanc, bronze, argent et or. Faune et flore se combinent dans un festival de couleurs aux dégradés remarquables et à renfort de tulle, crinoline et volants. Le minimalisme puissant d’une robe blanche sublimé par un léger ornement complète brillamment cet ensemble.
DEFILE EYMERIC FRANCOIS A LA CATHEDRALE AMERICAINE DE PARIS: Le créateur français a présenté sa nouvelle collection intitulée « Sortilèges » dans une ambiance mystique instillée par un décor de toute beauté constitué de grands chandeliers et de troublantes fumées violettes. Les silhouettes majestueuses sont généralement sombres, marquées à la taille sous l’effets de corsets, et épaulées. Les matières sont multiples et contrastées: mousseline de soie, dentelle de Calais, tulle, crêpe et satin de soie se combinent à d’impressionnantes pièces en plumes. Le noir est dominant, mais se décline en de nombreuses nuances, mat, satiné ou brillant. Des violets sombres et quelques teintes pastel (rose poudré, vert clair, beige) viennent compléter la palette de couleurs de cette collection mélancolique, toute en émotion. On remarquait aussi les coiffures spectaculaires réalisées par Frédéric Pavard pour Alexandre de Paris.
Le streetstyle du jeudi 5 juillet 2018:
Et, pour terminer, mon look du jour:
Fashion Week Haute Couture AW18/19 Jour 4
DEFILE ANTONIO ORTEGA A LA CATHEDRALE AMERICAINE DE PARIS: Pour cette nouvelle collection intitulée « Formes et désirs urbains » le designer mexico-canadien a trouvé son inspiration dans l’Art Nouveau et ses lignes courbes audacieuses. Il a ainsi conçu des silhouettes urbaines futuristes, tout à la fois créatives et chaleureuses. Les matières utilisées sont la soie, le tulle ou le lurex qui donne une impression de métal liquide. La laine et le cachemire sont également mis à contribution de façon originale. Les différents tissus se superposent pour créer des vêtements hybrides résolument modernes. Les lignes arrondies se combinent habilement aux formes rectilignes. Ce jeu de contrastes se décline dans des couleurs brutes rappelant le béton des villes, mais aussi pleines de vitalité comme le jaune vif et le fuchsia. Une grande impression de liberté se dégage de cet ensemble riche et varié.
Le streetstyle du mercredi 4 juillet 2018, aux abords des défilés Antonio Ortega, Elie Saab, Jean Paul Gaultier et Zuhair Murad:
Et, pour terminer, mon look du jour:
Fashion Week Haute Couture AW18/19 Jour 3
Fashion Week Haute Couture AW18/19 Jour 2
DEFILE TONY WARD A LA MAIRIE DU 4EME ARRONDISSEMENT: Pour cette nouvelle collection le créateur libanais a trouvé son inspiration dans la beauté des vitraux et l’histoire que chacun d’eux raconte. Ainsi les broderies cousues à la main sur les robes réinterprètent ces beaux motifs de verre. La transparence est à l’honneur dans cette collection qui joue habilement sur les matériaux. Des nuances et volumes spéciaux sont créés à travers des superpositions translucides et des détails transparents qui apportent légèreté et féminité aux robes, parfois de façon insolite. Des méthodes innovantes ont été explorées pour plier et mélanger des tissus tels que la dentelle, le crêpe de soie, les films transparents imprimés et le tulle brodé. La palette de couleurs est riche et lumineuse, à l’image des vitraux bercés par le soleil: bleu poudre, bleu gitane, rouge, or, blanc et noir.
DEFILE AZULANT AKORA A LA MAISON CHAMPS ELYSEES: La jeune créatrice aborigène australienne a émergé sur la scène de la mode australienne en 2013. Pour cette nouvelle collection elle s’est inspirée du film « Avatar » en lui empruntant son message: toute l’énergie prise à la Terre doit lui être rendue. Habituée à rechercher des angles non conventionnels et des coupes audacieuses, elle nous a présenté une collection inspirante et dynamique aux silhouettes majestueuses, dans des couleurs fortes comme le bleu royal, le mauve, le vert avec des notes d’argent métallique et d’or.
DEFILE PATUNA A LA MAISON DES CENTRALIENS: La créatrice américano-géorgienne a présenté une nouvelle collection intitulée « Carré d’as » dans laquelle elle propose d’affronter la torpeur des tables de jeux dans de superbes robes du soir aux drapés impressionnants, aux tombés de mousselines de soie vieux rose et de tulles beiges aux lignes fluides, aux dentelles transparentes sublimées par les cristaux de Swarovski et les pierres semi-précieuses, aux structures architecturales se combinant élégamment au fuyant des traînes et des soies évanescentes.
Le streetstyle du lundi 2 juillet 2018, aux abords des défilés Tony Ward, Christian Dior et Ralph&Russo:
Et, pour terminer, mon look du jour (photos: Franck Malabre):
Fashion Week Haute Couture AW18/19 Jour 1
DEFILE EVA MINGE A L’HOTEL WESTIN: Pour cette nouvelle collection la créatrice polonaise s’est inspirée du Lac des Cygnes, nous entraînant ainsi dans une atmosphère majestueuse appuyée par les mouvements de danseuses de ballet qui semblent nager entre les mannequins, sous fond de musique de Tchaïkovski. Deux mondes se font face, l’un romantique, électrique, comme dessiné avec une plume dans la brume, l’autre empreint d’une dramaturgie forte et ensorcelante. Couleurs pastel d’une part, tons rouges et noirs d’autre part. Robes spectaculaires, impressionnantes sculptures en tulle et broderie, fleurs en plumes d’oiseaux rehaussées par des ailes gigantesques ajustées sur des corsets. Des formes monumentales, richement ornées de pierres précieuses, qui nous invitent à une luxueuse déambulation entre ciel et enfer.
Le streetstyle du dimanche 1er juillet 2018:
Et, pour terminer, mon look du jour (photos: Franck Malabre):












































































































































































































































































































