Comme toujours, de très bons moments à Cannes!





























Le Festival de Cannes est toujours pour moi un moment particulier de l’année. Un cocktail de projections et de rencontres, non pas avec les stars inaccessibles, mais avec « l’autre » festival, celui des festivaliers ordinaires, des invités lamba, des photographes, du public qui vient s’immerger pour quelques jours dans cette ambiance unique,… et de mes propres fans qui trouvent toujours l’occasion de venir me dire des mots très sympathiques. Une fois de plus j’ai pu assister à la projection du film lauréat de la Palme d’Or, le brillant « Parasite » du réalisateur sud-coréen Bong Joon-ho, avec cette histoire captivante et redoutable d’une famille démunie parvenant à s’incruster dans la vie d’une famille riche, brossant un portrait impitoyable de la société coréenne actuelle et revisitant par la même occasion la lutte des classes. Voici donc ma petite sélection de mes photos préférées de cette édition très intense!
Comme à l’habitude ce Festival de Cannes 2018 a été un pur moment de bonheur. Des rencontres, du glamour, une magie toujours présente. Même s’il n’était plus possible cette année de prendre de selfies sur la montée des marches, les occasions de faire des photos de jolies tenues étaient toujours très nombreuses! Côté palmarès, j’ai eu la chance d’assister à la projection de deux très beaux films récompensés par le jury magistralement présidé par Cate Blanchet pour cette édition assurément engagée: la palme d’or « Une affaire de famille » (du réalisateur japonais Hirokazu Kore-Eda), une histoire tendre et cruelle à la fois sur une famille déphasée avec la société, mais joyeuse et solidaire au point de recueillir une fillette battue par ses parents et lui apporter l’amour qui lui manquait; « Trois visages’ (prix du meilleur scenario) du réalisateur iranien Jafar Panahi, assigné à résidence dans son pays, un regard d’une grande acuité sur les maux de la société iranienne, le sort des femmes, l’absence de liberté, le conservatisme, le rapport à l’art, au travers d’un voyage en voiture plein de péripéties au fin fond des régions turcophones et montagneuses du nord-ouest iranien.
Une nouvelle fois de grands moments sous le signe du glamour, la magie toujours renouvelée de la montée des marches, des photos toujours et encore, des rencontres avec mes amis et mes fan! Un jury présidé avec brio par Pedro Almodovar pour notre plus grand bonheur. Au programme cette année les deux films produits par Netflix qui, contre toute attente, se sont avérés être d’un grand niveau, notamment le délicieux « Okja » (du réalisateur coréen Bong Joon Ho) avec son énorme cochon transgénique au grand coeur et la course folle de sa petite amie Mija de la Corée du Sud aux Etats-Unis parsemée d’effets spéciaux époustouflants. Mais, en parfait accord avec le jury, j’ai beaucoup apprécié le brillant « The Square » du réalisateur suédois Ruben Östlund, gagnant de la Palme d’Or, un film caustique qui nous interroge sur l’altruisme et la perte de valeurs sous la forme d’une comédie dramatique grinçante, non sans un certain humour. Un film sociologique expérimental qui tourne en dérision l’art contemporain, mais qui à mon avis vise surtout toutes les personnes qui confrontées à la réalité brute et à des situations inédites sont incapables de mettre leurs actes en corrélation avec leurs idéaux généreux. Le film doit sortir en salles cet automne, ne le manquez pas!