DEFILE JUANA MARTIN A LA CATHEDRALE AMERICAINE DE PARIS: La créatrice originaire de Cordoue a voulu rendre un hommage à ses racines espagnoles et gitanes. Elle dit s’être inspirée « de ses étés à Malaga, du bleu de ses plages, de ses habitants et de l’harmonie de la terre » pour créer une collection fidèle à son style dérivé du flamenco avec des touches avant-gardistes. Les premiers looks se déclinent en blanc, noir et argenté. Côté matières, la gaze, la soie et le satin sont souvent rehaussés de cristaux. Exagérément longues ou en format mini, les tenues rappellent les vêtements de plage ou les nuits de fête. Un mini-ensemble blanc transparent avec des manches volumineuses en forme d’éventail, marque de fabrique de la créatrice, est porté avec des sandales argentées à talons aiguille. Le denim « tie and dye » est la matière star de cette collection, allégée par des découpes et ouvertures: un body avec des jambes nues est combiné avec un chapeau andalou, une robe longue aux épaules volantées est fendue jusqu’à la taille. De même les découpes sur les hanches des jupes et pantalons féminisent les silhouettes réalisées dans cette matière brute.

















