DEFILE GAUCHERE AU PALAIS DE TOKYO: La créatrice Marie-Christine Statz a présenté une collection élégante et minimaliste, subtilement dosée entre tailoring et casual, masculin et féminin, construction et légèreté. Elle a notamment travaillé cette saison sur le contraste des matières, entre laines épaisses, flanelle, cuir, nylons mélangés et jerseys ultra-fins transparents. Les tailleurs austères à rayures de banquier laissent la place à des looks plus osés, comme ces bodys col roulé à fines côtes ceinturés, endossés sous de maxi manteaux ou de grandes vestes d’homme, comme cette imposante jupe matelassée qui se referme sur un haut transparent, ou cette tunique en voile couleur chair enfilée sous une veste en cuir noir. Des vêtements doux en mohair et laine peignée, dont cet ensemble jupe/top d’un jaune d’or détonant s’invitent dans cette garde-robe composée d’essentiels (costumes amples, grandes vestes et chemises, pantalons, jupes mi-longues, pièces en maille et manteaux). Le cuir est très présent, que ce soit à travers un faux cuir brillant qui amène la lumière, ou dans des peaux souples dans lesquelles la styliste taille des débardeurs, des chemises, des pantalons et de superbes jupes dans des teintes lie de vin. Les accessoires se déclinent également en cuir, comme les sacs, qui font leur apparition chez la marque, sous forme de pochettes-coussins, ou comme les bottes resserrées en haut du mollet, qui font penser à des protections pour bas de pantalons de ski. La créatrice s’amuse aussi à doubler certaines pièces par le biais de pans de vestes qui se prolongent et remontent en écharpe vers les épaules et le cou. Le procédé est aussi appliqué en rallongeant les revers en satin d’un manteau smoking.
































































































