Fashion Week Haute Couture SS24 Jour 4 (fin)

DEFILE FENDI HAUTE COUTURE AU PALAIS BRONGNIART: Le directeur artistique Kim Jones poursuit son approche minimaliste initiée la saison précédente et propose des silhouettes sensuelles et futuristes issues d’un immense travail sur les textures. Le vestiaire s’ouvre avec des total looks noirs ou blancs à l’élégance minimaliste d’une grande simplicité. Des robes bustiers qui tombent droit jusqu’aux mollets, des robes-tricots moulantes en maille ultra fine tissée dans un mélange de fils de cachemire et de vigogne, des vestes d’homme en laine masculine. Des ensembles top et jupe en peau de crocodile, matière servant à réaliser aussi des petits blousons et manteaux. Cette austérité se combine çà et là avec une touche sexy. Par exemple, avec des tuniques de vestale taillées dans un voile transparent ou du gazar de soie, ou avec des jeux de laçage évoquant l’art du shibari (le bondage japonais) via des bandeaux-brassières couvrant la poitrine, tout en s’enroulant autour du cou et des épaules. Des effets scintillants apportent une énergie magnétique à l’ensemble avec des jupes bouillonnantes, confectionnées à partir de franges métalliques recouvertes de paillettes. Les franges d’un fil à la fois soyeux et rigide ressemblent à une fourrure en poils argentés dans un long manteau ou en poils bruns dans une veste volumineuse. Des franges en forme de plumes extra light brodées à la main se meuvent de façon sinueuse, comme dans certaines pelisses, dans des jupes couleur bronze ou dans une robe longue bleu-vert. L’esprit cosmique est souligné par des lunettes futuristes très légères et par une série de tenues argentées étincelantes. De la robe asymétrique en dégradé blanc/noir parée d’une constellation de cristaux, aux robes de cote de maille embrassant le corps, en passant par une tenue de sirène toute en écailles réfléchissantes et jusqu’à un costume-carapace pour embarquer dans une navette spatiale trempé dans de l’argent.

Fashion Week Haute Couture AW23/24 Jour 4 (fin)

DEFILE FENDI HAUTE COUTURE AU PALAIS BRONGNIART: Sous la houlette du directeur créatif britannique Kim Jones, la maison romaine a proposé une interprétation sophistiquée de la féminité, se déployant entre des lignes pures et rigoureuses tout en distillant un parfum de luxe sobre grâce à l’utilisation de tissus nobles qui tombent à la perfection sur le corps des mannequins. Les looks couture sont simplifiés et soulignés par d’impressionnantes pièces de haute joaillerie. Les silhouettes épousent le corps comme une seconde peau avec un tombé net et des drapés vaporeux dans des robes minimalistes au caractère intemporel. D’autres jouent sur l’asymétrie, proposant des décolletés avec des épaisseurs latérales ou un contraste de manches courtes et de manches longues. Les robes ajustées, longues, courtes ou transparentes avec des broderies brillantes, les capes enveloppantes, les ensembles complétés par des vestes voluptueuses se déclinent dans une palette de couleurs rappelant l’idée de la joaillerie: les différentes carnations de la chair, les teintes des diamants noirs, des rubis, des saphirs. Le défilé se termine par les tenues les plus singulières de la collection, comme un long manteau de fourrure décoré de pièces brillantes. Le look final, composé d’un haut ample et d’une jupe midi brodée de pierres de cristal roses a demandé plus de mille heures de travail.