DEFILE FENDI HAUTE COUTURE AU PALAIS BRONGNIART: Le directeur artistique Kim Jones poursuit son approche minimaliste initiée la saison précédente et propose des silhouettes sensuelles et futuristes issues d’un immense travail sur les textures. Le vestiaire s’ouvre avec des total looks noirs ou blancs à l’élégance minimaliste d’une grande simplicité. Des robes bustiers qui tombent droit jusqu’aux mollets, des robes-tricots moulantes en maille ultra fine tissée dans un mélange de fils de cachemire et de vigogne, des vestes d’homme en laine masculine. Des ensembles top et jupe en peau de crocodile, matière servant à réaliser aussi des petits blousons et manteaux. Cette austérité se combine çà et là avec une touche sexy. Par exemple, avec des tuniques de vestale taillées dans un voile transparent ou du gazar de soie, ou avec des jeux de laçage évoquant l’art du shibari (le bondage japonais) via des bandeaux-brassières couvrant la poitrine, tout en s’enroulant autour du cou et des épaules. Des effets scintillants apportent une énergie magnétique à l’ensemble avec des jupes bouillonnantes, confectionnées à partir de franges métalliques recouvertes de paillettes. Les franges d’un fil à la fois soyeux et rigide ressemblent à une fourrure en poils argentés dans un long manteau ou en poils bruns dans une veste volumineuse. Des franges en forme de plumes extra light brodées à la main se meuvent de façon sinueuse, comme dans certaines pelisses, dans des jupes couleur bronze ou dans une robe longue bleu-vert. L’esprit cosmique est souligné par des lunettes futuristes très légères et par une série de tenues argentées étincelantes. De la robe asymétrique en dégradé blanc/noir parée d’une constellation de cristaux, aux robes de cote de maille embrassant le corps, en passant par une tenue de sirène toute en écailles réfléchissantes et jusqu’à un costume-carapace pour embarquer dans une navette spatiale trempé dans de l’argent.















